Publié le 6 février 2018 – Afin d’offrir un meilleur milieu de vie aux aînés et ainsi contrer leur exode, la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton désire mettre sur pied la Coopérative de solidarité Oasisdes-lacs, un projet frôlant les 3 M$.
« La population de Saint-Denis a augmenté, le nombre d’aînés aussi. La coopérative d’habitation est d’ailleurs une demande des aînés dans le cadre de la politique familiale de la municipalité. Ceux-ci désirent demeurer dans la ville dans laquelle ils ont vécu. Ils ne veulent pas être obligés de s’exiler à Sherbrooke. De là l’importance de leur offrir un milieu de vie qui leur permettra de demeurer dans leur communauté », explique le président de la coopérative et conseiller municipal Pierre Rhéaume.
La Société d’habitation du Québec a récemment réservé 20 logements et assuré une avance de 15 000 $ couvrant différentes dépenses reliées aux diverses démarches nécessaires à la concrétisation du projet.
De son côté, la municipalité s’engage à offrir un congé de taxes à la coopérative pendant cinq ans. Le coût du bâtiment s’élève à 2 M$. « Le conseil entérinera cet engagement lors de la séance régulière de lundi. Il est prématuré de chiffrer le montant de taxes accordé, mais en se basant sur le taux de cette année, la contribution municipale pourrait atteindre les 46 000 $ », affirme le maire de Saint-Denisde-Brompton, Jean-Luc Beauchemin.
Le Groupe Laroche, propriétaire du terrain visé pour la construction de la nouvelle coopérative à proximité de la route 222, promet un don de 50 000 $. « Nous avons une entente d’acquisition d’un terrain que l’on possède. Si tout se fait comme il est prévu, nous remettrons une somme de 50 000 $ pour aider la collecte de fonds », mentionne Éric Laroche, du Groupe Laroche.
Une collecte de fonds est effectivement prévue au printemps. Selon le montage financier du groupe de ressources techniques qui a aidé la municipalité dans la réalisation du projet, la contribution du milieu totaliserait 449 500 $, soit 17 % du budget de réalisation.
« Nous aimerions que la première pelletée de terre ait lieu cet automne. D’ici là, plusieurs étapes doivent être franchies dont des assemblées publiques d’information dans les mois à venir », mentionne Pierre Rhéaume.
Texte de Julie Lupien pour La Tribune
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