Pour son commerçant du mois d’octobre, le Groupe Laroche s’est entretenu avec Alain Robitaille, propriétaire du Quesada à Sherbrooke, un homme dont la passion pour la restauration s’est révélée à l’heure de la retraite.
Comment vous êtes-vous lancé dans le monde de la restauration ?
Alain : En fait, je travaille dans ce milieu depuis peu, trois ans pour être plus juste. Avant de me lancer dans la restauration, j’ai été entrepreneur électricien pendant 22 ans. En raison d’un accident, j’ai dû me réorienté et j’ai alors ouvert une résidence pour personnes atteintes de troubles mentaux avec ma femme.
Saisissant une opportunité, nous l’avons vendue au bout de quelques années pour envisager une retraite progressive. Je prévoyais alors d’aider ma fille à temps partiel dans son projet de restauration : l’ouverture du Quesada.
Ma fille a en fin de compte dû quitter le projet et j’en ai gardé les rênes. Et c’est comme ça que je suis devenu restaurateur à temps plein !
Vous avez donc exploré plusieurs domaines totalement différents ! Le milieu de la restauration vous a-t-il séduit ?
Alain : La restauration m’avait toujours interpelé, mais maintenant que je travaille dans ce milieu, j’en suis PASSIONNÉ ! Même si je m’y suis retrouvé un peu par accident.
Ici, j’ai ma dose de public et de positivité quotidienne. Quand je dois m’absenter quelques jours, je m’ennuie de mes clients et dès mon retour, je viens de mon plein gré travailler quelques heures pour récolter des sourires.
Et même si je ressens un peu de nostalgie par rapport à mon ancienne carrière d’électricien, travailler dans la restauration me permet d’être mon propre patron, chose que je m’étais promise en quittant mon premier emploi.
Quesada est une chaîne plutôt méconnue chez nous, pourquoi l’avoir choisie ? Qu’est-ce qui la démarque ?
Alain : Quesada souhaite amener la restauration rapide ailleurs, en créer une version 2.0 en offrant une cuisine santé, adaptée au rythme de vie effréné des gens. Par exemple, aucune matière grasse n’est utilisée pour la cuisson !
Aussi, les produits frais, locaux et de qualité sont priorisés ! Seule la viande nous arrive congelée, mais elle est tout de même marinée et apprêtée ici.
La chaîne fait également preuve d’une grande ouverture d’esprit et se montre à l’écoute de ses franchisés.
C’est bien connu : la cuisine mexicaine est très piquante ! Vos recettes conviennent-elles tout de même à tous ?
Alain : Tout à fait ! Les clients peuvent choisir sur une échelle de 1 à 10 à quel point leur plat sera épicé. Certains clients, devenus réguliers, craignaient au départ que tout ne soit trop fort pour eux. Au fil de leurs visites, ils ont en fin de compte osé augmenter le niveau de piquant de leur repas !
Toutefois, pas plus de 1 % de la clientèle ose essayer notre sauce Habaneros Ghost, la plus épicée. Ceux qui le font relèvent habituellement un défi ! Un Mexicain est venu par contre il y a quelques semaines, et lui la trouvait plutôt sucrée par rapport à ce qu’il mange dans son pays natal !
Quelques autres restaurants mexicains existent à Sherbrooke. Qu’est-ce qui, dans votre menu, vous démarque d’eux ?
Alain : Si je ne devais nommer qu’une chose, j’irais sans hésiter avec notre Big Ass burrito ! Si les gens y mettent de tout, il pèse près de TROIS LIVRES. Et étonnamment, la majorité des gens le finissent… Peu importe leur taille ou leur poids !
J’ai déjà essayé de mettre des clients au défi d’en manger un 2e. Je l’aurais même payé pour eux s’ils y étaient parvenus ! Mais personne n’a osé…
Pourquoi avez-vous choisi le Quartier Saint-Élie pour ouvrir votre restaurant ?
Alain : En côtoyant les gens de Saint-Élie, nous avons vite remarqué la grande fidélité de cette clientèle. Elle fréquente toujours la même épicerie de quartier par exemple. Et nous ne nous sommes pas trompés : les gens nous ont adoptés dès le début ici. Cela nous a permis de bien traverser la période de démarrage. Plusieurs font encore partie de notre clientèle régulière à ce jour ! En fait, au départ, nous devions ouvrir au centre-ville. Et la qualité de la clientèle ici nous a fait changer d’avis !
Aussi, les travailleurs du quartier industriel ont permis notre croissance et nous permettront encore de croître dans le futur comme le quartier industriel est aussi lui-même en développement. Nous avons toutefois dû travailler un peu plus fort pour convaincre cette clientèle de venir manger chez nous : traverser un viaduc en rebutait plus d’un. Nous avons donc visité toutes les usines du coin pour leur offrir des gratuités. Parce que l’essayer, c’est l’adopter !
En terminant, dites-nous, quel est VOTRE repas favori au Quesada ?
Alain : L’incontournable burrito au poulet épicé ! Un par jour garde le docteur au loin pour toujours.
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